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Staline et l'Occident

Posté le 03/12/2015

L'Occident s'appuie sur le mensonge

Le motif prédominant que les Européens sont appris à savoir par cœur, comme on peut le voir largement dans le web, c'est «les camps de Staline, il a fait 30 millions de morts», et toutes les choses de la sorte.  Étant à la pointe de la stratégie de l'Occident en Europe, l'Ukraine manifeste le zèle extrême: «Par l'ordre du ministre de la culture les monuments à Lénine sont exclus du registre d'état des sites culturels protégés. On envisage de créer le Musée du totalitarisme. Dans les grandes villes les expositions «La résistance au génocide» s'ouvrent...»

 Regardons le matériel factuel concernant ce sujet.

Depuis 1921 jusqu'à début de 1954 furent condamnés par le Collège de l’OGPU et les troïka du NKVD, la Conférence spéciale, le Collège militaire, les cours et les tribunaux militaires 3 777 380 personnes, y compris à la peine capitale - 642 980, à la détention dans les camps et les prisons pour une période de 25 ans et moins - 2 369 220, à l'exil et à l'expulsion - 765 180 personnes. Il a été noté que la Conférence spéciale du NKVD, créé en 1934, qui a existé jusqu'au 1 septembre 1953, a condamné 442 531 personnes, dont condamné à mort - 10 101, à l'emprisonnement - 360 921, à l'exil et l'expulsion (dans le pays) - 67 539 et d'autres pénalités (mise en compte du temps en détention, la déportation à l'étranger, le traitement obligatoire) - 3970 personnes. La grande majorité des condamnés par la  Conférence spéciale, a été reconnu coupable de crimes contre-révolutionnaires.

Les données sont prises des œuvres de Victor Zemskov, docteur en sciences historiques, chercheur en chef à l'Institut d'histoire russe, qui a été professionnellement engagé à cette problématique de nombreuses années. V. Pavlenko, docteur en politologie, l’a commenté ainsi:

 Même les libéraux de l'ONG «Memorial» ne contestent pas ces chiffres. Au lieu de sanglots sur les prétendus «66 millions qui ont été torturés»  de Soljenitsyne, ils ont entonné il y a quelques années une autre chanson lugubre sur le thème: «Est-ce que 650 mille c'est peu?». En révélant ainsi une faillite complète de leurs visions soumises aux raisons de conjoncture, leur désaccord avec le principe de base de l'historisme, dans lequel chaque personnage historique est considéré strictement dans le contexte de l'époque, y compris ses mœurs et son environnement.

 Pour ma part, je consens de considérer Staline comme une figure controversée. Sous sa gouvernance, le pays est devenu puissant, l'industrie s'est développée, la population est devenue instruite. Mais il se permettait des méthodes inacceptables.

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ll y a quelque temps Nikolaï Starikov, écrivain et homme public russe, a publié dans son blog un billet intitulé «Pourquoi l'Occident et nos libéraux crachent au passé de la Russie». En voici une citation:

Aucune autre personne de la période soviétique n'est invectivée avec une telle fureur que Staline. Pourquoi? Parce que Staline n'est pas simplement un homme politique du passé. C'est le chef de l'état soviétique pendant près de trois décennies. C'est la politique étrangère de notre pays, ses victoires et acquisitions. Staline, ce sont les réalisations que nous tous utilisons aujourd'hui. Le truc est qu’une fois vous acceptez que votre grand-père était un méchant et avait obtenu des terres et la maison en violation de la loi, voilà que le voisin sera là, en disant quelque chose de prétendument logique - rendez ce qu'est obtenu par le «criminel» par des moyens malhonnêtes. Rendre à qui? Bon, à lui, au voisin.

 J’ai une autre vision à ce sujet - pourquoi ils crachent. Le vrai socialisme, voilà ce qui est le plus redoutable pour l'Occident. Le socialisme était en Union Soviétique, tandis que l'épouvantail du «communisme» est  une invention de l'Occident. Le parti dirigeant était communiste, l'état était socialiste. La distinction du socialisme est en propriété sociale des moyens de production.

 Après l'assassinat de Staline a commencé la sape progressive de l'URSS du dedans, avec le rapport de Khrouchev, le transfert de la Crimée à la République soviétique socialiste d’Ukraine, mais l'essentiel, avec la dépravation morale, toutes ces histoires humiliant le pays, vantant le paradis occidental.

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La grande mode et la grande infamie (mais ce que je désigne ici comme «l'Occident» est l'infamie en soi) est d'égaler le «communisme» et le nazisme, mettre sur le même plan, citer dans une ligne, séparés par des virgules. Comme on peut voir dans le web, «tout le monde» le fait, certes, y compris ceux qui se disent être «anti-système». Je ne juge pas les gens, on peut dire qu'on a fait couler leur cerveau au moule unique de la propagande occidentale. Mais autre chose quand j’entends F. Asselineau le dire dans une de ses conférences - quelque chose comme ça «Hitler, Staline, ils proclamaient tous la liberté et...» Tout en respectant les buts de son parti, compte tenu de son érudition et sa responsabilité, je dois lui dire: vous mentez, monsieur, est c’est une honte profonde. Hitler proclamait la race supérieure et exterminait ceux qu'il considérait comme «inférieurs». Staline proclamait le pouvoir de travailleurs et il y en avait. On avait l'habitat, l'éducation et la santé publique gratuits. Mais l'Occident vous fait voir le socialisme par l'anus de Soljenitsyne.

Il est à noter que pendant la période après-guerre

            - le pays se redressait vite et se développait intensivement, faisant loucher et s'inquiéter                            l'Occident

            - les prix des marchandises baissaient

            - il y avait une grande réserve d'or (disparue en 1991)

            - à l'école on enseignait telles matières que la logique et la psychologie

[ si les jeunes européens  maîtrisaient la logique, il serait impossible de leur vendre un jeu tordu type «droits de l'homme-mariage homosexuel-adoption des enfants par les homosexuels» ]

Sans justifier les répressions politiques.

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 À l'époque de Staline, le fascisme s'est montré être l'ennemi acharné du pays soviétique...

Après le démantèlement de l'URSS, l'Occident se montre être l'ennemi acharné de la Russie...

Le signe égal se pose entre les deux acharnés, le fascisme et «l'Occident». Pas uniquement en raison d'hostilité envers la Russie. Pour le moment, je laisse «l'Occident» sans décryptage.

 

Amicalement

Olga de TdR