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L’opération «Impensable»: coup dans le dos des alliés

 

Les événements et les faits mentionnés dans cet article semblent être inconcevables. Ils sont vraiment difficiles à croire, comme une personne normale qui aurait du mal à croire à une possibilité de la trahison de la part de ceux qu’elle avait considérés comme des alliés et amis. Et pourtant c’était réel. Cette information a été depuis longtemps gardée secrète et n’est devenue disponible que récemment. Il s’agit du plan d’une attaque éclair contre l’Union Soviétique en été de 1945, développé par les alliés, le plan qui fut avorté presque au dernier moment.

La troisième guerre mondiale aurait dû débuter le 1er juillet 1945 par une attaque surprise des forces combinées anglo-saxonnes contre les troupes soviétiques… Aujourd’hui cela est peu connu, de même que la façon dont Staline a su contrecarrer les plans des «alliés probables», pourquoi nous avons dû accélérer la prise de Berlin contre laquelle les instructeurs anglais entraînaient les divisions allemandes qui s’étaient rendues de leur côté et ne furent pas démobilisées, pourquoi Dresde a été détruit en février de 1945 avec une cruauté inhumaine, et enfin, qui les anglo-saxons, par ce massacre, visaient à intimider.

Conformément aux modèles historiques officiels de la dernière période de l’URSS, on n’expliquait pas cela dans les écoles – c’était l’époque de la «lutte pour la paix», la «nouvelle pensée» mûrissait déjà au sommet, et la légende sur les «alliés honnêtes, les États-Unis et la Grande Bretagne» était très à l’honneur. Et puis, très peu de documents ont été publiés, on cachait cette période pour de nombreuses raisons. Plus tard les anglais ont commencé à ouvrir partiellement les archives, n’ayant plus personne à redouter – l’Union Soviétique n’existant plus.

Au début d’avril 1945, avant la fin de la Grande guerre patriotique, Winston Churchill, premier ministre de notre alliée la Grande Bretagne, a ordonné à ses chefs d’état-major de concevoir une opération surprise contre l’Union Soviétique nommée «Impensable» (Unthinkable). Le plan en 29 pages lui a été présenté le 22 mai de 1945.

Selon ce plan, il était prévu de commencer l’assaut contre l’Union Soviétique en suivant les principes de Hitler – par une attaque surprise. Le 1 juillet 1945, sans aucune déclaration de guerre, 47 divisions britanniques et américaines devaient porter un coup fatal aux russes naïfs ne s’attendant pas à une telle bassesse de la part de leurs alliés. 10-12 divisions allemandes, gardées intactes par «les alliés» dans le Schleswig-Holstein et dans le sud du Danemark, devaient soutenir l’attaque. Les instructeurs britanniques les entraînaient tous les jours pour préparer à la guerre contre l’Union Soviétique. D’après le plan, ce serait la guerre des forces combinées de la civilisation occidentale contre la Russie; plus tard d’autres pays devaient s’impliquer dans la «croisade», comme la Pologne, la Hongrie… La guerre devait conduire à la défaite complète et la capitulation de l’URSS. Le but ultime était de mettre fin à la guerre à l’endroit même où Hitler avait prévu de la terminer selon le plan «Barbarossa» – à la ligne Arkhangelsk-Stalingrad.

Les anglo-saxons se préparaient à nous briser par la terreur – par la destruction sauvage des grandes villes soviétiques: Moscou, Saint-Pétersbourg, Vladivostok, Mourmansk et d’autres, par les coups dévastateurs par vagues des «forteresses volantes». Plusieurs millions de russes auraient été tués dans les «tempête de feu» élaborées dans leurs moindres détails. Ainsi ont été détruits Hambourg, Dresde, Tokyo… Maintenant, ils étaient prêts à le faire sur nous, les alliés. C’est une chose habituelle: la trahison la plus odieuse, l’extrême bassesse et la cruauté sauvage caractérisent la civilisation occidentale, et surtout les anglo-saxons, qui ont massacré autant de personne qu’aucune autre nation dans l’histoire humaine.

Dresde après les bombardements

Dresde après les bombardements type «tornade de feu». Les anglo-saxons voulaient en faire de même pour nous

Cependant le 29 Juin 1945, un jour avant le début prévu de la guerre, l’Armée rouge a changé son emplacement, inopinément pour l’ennemi perfide. Ce fut un poids décisif qui a fait basculer la balance de l’Histoire: l’ordre aux troupes anglo-saxonnes n’a pas été donné. Auparavant la prise de Berlin, ville considérée imprenable, a démontré la puissance de l’armée soviétique, et des experts militaires ennemis étaient enclins à annuler l’attaque. Heureusement, Staline tenait alors la barre de l’URSS.

Les forces navales de la Grande Bretagne et des États-Unis possédaient à l’époque une supériorité absolue sur la marine soviétique: 19 fois plus de destroyers, 9 fois plus de cuirassés et grands croiseurs, 2 fois plus de sous-marins. Plus d’une centaine de porte-avions et plusieurs milliers d’avions embarqués contre zéro pour l’Union Soviétique. «L’allié probable» possédait 4 armées aériennes, des bombardiers lourds qui pourraient porter des coups dévastateurs. L’aviation de bombardement de longue portée soviétique était beaucoup plus faible.

En avril 1945 les alliés s’imaginaient nos troupes épuisées et exténuées, et les équipements militaires usés au maximum. Leurs experts militaires ont été grandement surpris de la puissance dont a fait preuve l’armée soviétique dans la prise de Berlin qu’ils estimaient imprenable. La justesse de la conclusion de l’éminent historien soviétique V. Faline ne fait aucun doute: la décision de Staline de commencer l’assaut de Berlin au début de mai 1945 a conjuré la troisième guerre mondiale. Ceci est confirmé par des documents récemment déclassifiés. Sinon, Berlin serait remis aux «alliés» sans combat, et les forces combinées de l’ensemble de l’Europe et de l’Amérique du Nord auraient fondu sur l’Union Soviétique.

Même après la prise de Berlin ils continuaient à développer à toute vitesse des plans de coups perfides. Ils ne furent arrêtés qu’après avoir réalisé que leurs plans avaient été découverts, parce que les calculs des stratèges montraient que sans une attaque surprise il serait impossible de briser l’Union Soviétique. Il y avait une autre raison importante pour laquelle les américains s’opposaient aux britanniques – il fallait que l’URSS écrase l’armée Kwantung en Extrême-Orient, sinon la victoire des États-Unis sur le Japon par ses propres moyens aurait été incertaine.

Staline n’avait pas la possibilité d’empêcher la Seconde guerre mondiale, mais il a su empêcher la troisième. La situation était très grave, mais l’Union Soviétique a gagné de nouveau sans broncher.

Aujourd’hui l’Occident cherche à resservir le plan de Churchill comme «réponse» à la «menace soviétique», à savoir une tentative de Staline d’envahir l’ensemble de l’Europe.

«Les dirigeants soviétiques avait-ils à l’époque des plans d’offensive jusqu’à la côte de l’Atlantique et d’invasion des îles Britanniques? A cette question on peut répondre par la négative. Ceci est confirmé par la loi sur la démobilisation de l’armée et de la marine, adoptée par l’URSS le 23 juin 1945, et la transformation consécutive de leurs structures avec des effectifs de temps de paix. La démobilisation a commencé le 5 Juillet 1945 et fut achevée en 1948. L’armée et la marine ont été réduits de 11 millions à moins de 3 millions de personnes, la Commission de la défense d’état et le Commandement suprême ont été abolis. Le nombre de districts militaires en 1945-1946 a diminué de 33 à 21. Le nombre de troupes en Allemagne de l’Est, en Pologne et en Roumanie fut considérablement réduit. En septembre de 1945 les troupes soviétiques ont été retirées de la Norvège du nord, en novembre de la Tchécoslovaquie, en Avril 1946 de l’île de Bornholm (Danemark), et en décembre 1947 de la Bulgarie …

Est-ce que la direction soviétique était au courant des plans britanniques de guerre contre l’Union Soviétique? Sur cette question on peut répondre probablement oui … ce qui est indirectement confirmé par D. Erickson, professeur de l’Université d’Edimbourg, expert réputé en histoire des forces armées soviétiques. Selon lui, le plan de Churchill permet d’expliquer «pourquoi le maréchal Joukov a soudainement décidé de regrouper ses forces en juin 1945, après avoir reçu de Moscou l’ordre de renforcer la défense et d’étudier en détail le déploiement des troupes des alliés occidentaux. Maintenant, les raisons de cette manœuvre sont claires: il est évident que Moscou a appris à l’avance le plan de Churchill, et l’état-major de Staline a pris des mesures appropriées pour les contrer» (O. A. Rzheshevsky, Les recherches militaires histoiriques, http://militera.lib.ru/research/rzheshevsky1/01.html )

 

Pavel Krasnov

Traduit par Olga

Source rusproject.org

Publié par Réseau International